Pourquoi un salaire « élevé » ne suffit-il pas à lui seul à créer de la richesse?
Erica*, médecin radiologiste dans la trentaine, gagne actuellement 380 000 $ par année. Établie à Toronto, son prêt hypothécaire totalise 1 500 000 $ et sa dette étudiante s’élève à 87 000 $. Elle se sent dépassée par l’éventail de plus en plus complexe des décisions financières auxquelles elle est confrontée, particulièrement en raison de sa carrière et de son emploi du temps très chargés, et de ses connaissances limitées en matière de finances et de placements. Elle se dit également frustrée par le peu de progrès qu’elle semble faire en matière d’épargne et de planification de sa retraite et elle est avide d’information sur les placements fiscalement avantageux. Elle est consciente d’être tombée dans le « piège de la dépense » qui peut affliger de nombreux médecins à revenu élevé.
Cet exemple met en lumière une question clé concernant de nombreux médecins : un salaire relativement plus élevé à lui seul n’est pas automatiquement synonyme de richesse. Dans ce dernier cas, il s’agit de bâtir votre avoir net (votre actif moins le passif) – et cela exige de la discipline et un plan financier stratégique bien défini. En d’autres termes, cela signifie qu’il faut résister à l’envie de dépenser trop et plutôt équilibrer les dépenses discrétionnaires liées au mode de vie en mettant l’accent sur les investissements qui créent de la richesse.
Éviter les dépenses et se concentrer sur la création de richesses
Les « dépenses excessives » d’Erica sont également le point faible de nombreux médecins. Un blogue financier écrit par le docteur américain James M. Dahle (« The White Coat Investor »), destiné à ses pairs, résume les principales raisons pour lesquelles de nombreux médecins dépensent trop. Bon nombre de ces raisons peuvent également s’appliquer à d’autres professions : compréhension limitée de la progressivité des taux d’imposition et de son incidence sur les revenus ; tendance à dépenser ce qui est dans notre compte; croyance que nous gagnerons toujours plus et que ce salaire ne cessera jamais; méconnaissance du montant que nous devons économiser pour la retraite; croyance commune que les dépenses font nécessairement le bonheur. Nous soulignons deux raisons qui peuvent trouver un écho chez les médecins en particulier :
- Une gratification différée et refoulée. Cela se produit lorsqu’un nouveau médecin, fraîchement sorti de l’école de médecine, commence enfin à gagner de l’argent et a tendance à se faire plaisir, peut-être pour se récompenser d’avoir réussi à passer avec succès une école et un programme de formation épuisants. Elle peut également s’appliquer à un résident ou à un médecin dont le salaire peut augmenter considérablement après plusieurs années de formation ou de pratique.
- Attentes de la société et de la famille. Les médecins se voient généralement accorder un certain statut social, ce qui signifie pour de nombreux médecins qu’ils doivent se conformer à ces attentes par une consommation ostentatoire : une maison ou une voiture, par exemple, qui correspond à ce statut social. Le fait de socialiser avec des collègues mieux rémunérés peut aussi mener au désir ou à la pression (auto-imposée ou externe) de « mener le même train de vie ».
Il est essentiel de travailler avec un conseiller en placement à l’élaboration d’un plan concret afin de bâtir et de préserver un patrimoine pour une retraite confortable. Erica et son conseiller Patrimoine Richardson ont travaillé en étroite collaboration avec les équipes internes de fiscalité, de planification successorale et d’assurance qui ont examiné ses buts et objectifs afin d’élaborer un plan d’action personnalisé intégrant les éléments suivants : stratégies de planification fiscale et financière, planification d’entreprise, solutions d’assurance, planification successorale et planification de la retraite.
Les questions à considérer dans la planification d’Erica comprenaient :
- Quelles stratégies devrait-elle utiliser pour réduire son endettement le plus rapidement possible?
- Sa société professionnelle est-elle toujours avantageuse sur le plan fiscal?
- Devrait-elle recevoir un revenu annuel sous forme de salaire ou de dividendes de sa société?
- Comment peut-elle réduire l’impact de la récente législation fiscale sur les placements détenus par sa société?
- Quelle stratégie d’assurance devrait-elle envisager pour protéger son revenu en cas de maladie grave ou d’invalidité?
- Quel est l’impact fiscal prévu sur son décès?
- A-t-elle un testament et des procurations ou des directives en matière de soins de santé en place?
La gestion efficace de votre patrimoine exige une attention constante pour s’assurer qu’à mesure que vos objectifs changent et que les marchés financiers et la réglementation gouvernementale évoluent, vous capitalisez sur des stratégies pour vous aider à maintenir, protéger et transférer votre patrimoine.
*À titre d’illustration seulement. Erica représente un composite des circonstances réelles de clients